C’est un enthousiasmant quatuor qui se présente cette année pour le Magritte du Meilleur espoir féminin, qui mêle premières fois et expériences, rires et larmes, poésie et mélancolie.
Ce sont quatre talents aux univers singuliers qui s’illustrent dans cette catégorie Meilleur premier film, tous et toutes venant d’univers différents, d’expériences différentes, mais tous et toutes transformant l’essai de débuts prometteurs.
Aurore Clément pour toujours sera Anna, mystérieuse héroïne de Chantal Akerman. Son ombre erre encore su un quai de la Gare du Midi, à Bruxelles. Le 9 mars prochain, le cinéma belge a rendez-vous avec elle pour lui décerner un Magritte d’honneur qui célèbre aussi bien sa riche carrière que le lien si particulier qui les unit.
Travail, passion, lutte sociale, dépassement de soi, identité, origines, modernité, exil sont autant de thématiques universelles incarnées par les protagonistes des documentaires en lice cette année, qui sont autant de portraits qui, par le prisme de l’intime, nous permettent de mieux appréhender le monde dans sa complexité.
Les nominations dans la catégorie Meilleur montage cette année comptent exceptionnellement deux duos, et voient un monteur deux fois nommé, une première! Elles célèbrent surtout des personnalités versatiles et aux multiples talents, qui naviguent avec aisance de la fiction au documentaire, et vice-versa.
Les scénarios en lice cette année sont extrêmement différents quant à leur tonalité et aux genres auxquels ils se raccrochent, tout en abordant chacun à leur manière la question des assignations, la façon dont la société ou nos proches nous conditionnent et nous formatent, nous réduisent et nous empêchent aussi parfois.
Avec pas moins de 13 nominations, Augure, premier long métrage du talentueux Baloji détient le nouveau record du nombre de nominations pour un seul film. Dans sa foulée, on retrouve Dalva, d’Emmanuelle Nicot, qui comptabilise 9 nominations, puis Le Syndrome des amours passées d’Ann Sirot et Raphaël Balboni, qui en totalise 8.
L’homme qui se réinventait. Faut-il encore présenter Bouli Lanners, personnalité chérie du cinéma belge, en son pays comme à l’étranger? Au fil de ses presque quarante ans de carrière, Bouli Lanners a su imposer son incroyable sensibilité aux cinéastes francophones, belges comme français, devenant une figure incontournable d’un cinéma d’auteur exigeant qui se soucie de rencontrer son public, devant comme derrière la caméra.
Il sera ouvert jusqu'au dimanche 28 janvier à 23h59 (le formulaire sera par conséquent inaccessible à partir du lundi 29 janvier à minuit pile). Vous avez encore un peu de temps devant vous pour visionner.